1886 Memoire sur le Vin de Champagne by M Louis-Perrier

En 1754, on voit (1) qu'un ami lui vendait six cents flacons à dix-sept livres. Boitel voulait les vendre dix-neuf livres les premiers étaient pré- férés. En ce qui,concerne les bouchons, Boitel les fournissait en même temps que les flacons, mais en 1729 (2), c'est à Paris que s'en procure M. Bertin du Rocheret. Quant à l'opinion des producteurs sur le vin mousseux, on la trouve exprimée dans les notes et lettres de M. Bertin du Rocheret père, dans celles de son fils et de leurs correspondants et dans les oeuvres légères de ce dernier. On peut remonter sur ce point jusqu'en 171 1 Ainsi, le maréchal de Montesquiou-d'Artagnan, avec lequel M. Bertin pèré était en relation d'af- faires et qui avait rendu des services à sa famille, demande du vin mousseux et celui-ci répond le l novembre 171 1 u Je me suis déterminé à trois poinçons de vin le meilleur de Pierry, du prix de quatre cents francs la queue, cy six cents francs; pour ne pas tirer en mousseux: ce seroit trop dommage. Plus, un poinçon pour tirer en mousseux, du prix de deux cent cinquante francs la queue.

(i) Lettre du 28 février à M. Boitel. (2) Lettre du 22 avrit 172;. (3) Lettres de Bertin, n°» 182-184.

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