1886 Memoire sur le Vin de Champagne by M Louis-Perrier

finances, vers 1735, une troisième distinction « demi-mousseuxtrente-six à quarante sols bon mousseux quarante-cinq à cinquante; saute-bou- chon, trois francs. » Enfin, au même M. Véron, le 14 janvier 1757, il fait distinguer le fou saute-bouchon de l'Ay mousseux. Le 6 décembre, de la même année en annon- çant à M. Castagnet son vin à quarante-deux sols, il ajoute celui de son beau-frère de Reims (i), rendu viable trois francs, six sols. Dans la correspondance antérieure du père ou du fils, il n'est question que de vin mousseux ou non mousseux le saute-bouchon fut un progrès ou une exagération. Encore quelques lignes sur Avize Quoi que notre chroniqueur ait dit de ce vignoble, il ne faut pas se dissimuler que même à l'époque où il le traitait si sévèrement, il ne laissait pas d'en acheter, et c'est la correspondance même qui nous l'apprend. Le 7 novembre 1748, il achetait de M. Michel Cœuret, d'Avize, 4 pièces; et pièces, un caque d'Hilaire Panetier, soutiré, chevalé, rendu à Ay moyennant six cent quatre-vingt-quatre francs, c'était cent quarante- quatre francs la queue. On la vendait alors à Ay trois cent vingt à trois cent quatre-vingts francs.

(1) M. de Reims était médecin à Epernay.

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