1951 Le Vignoble et le Vin de Champagne by Georges Chappaz

LE VIGNOBLE ET LE VIN DE CHAMPAGNE permet de suivre ce que nous exposerons plus loin quant à l’emploi des différentes variétés à mesure que s’est effectuée la reconstitution.

RACINÉS

SARMENTS GREFFABLES

1.859 1.514

5.520 mètres 2.650 2.100 1.055 2.740 1.445 1.478 1.240 4.020 2.085 > > > » » » > » >

Riparia Rupestris 3309 ............. Moufvêdre Rupestris 1202 ......... Chasselas Berlandièri 41 B Solonis Riparia 1616 .................. Riparia Rupestris 101-14 ........... Riparia Rupestris 3306 ............. Berlandièri Riparia 157-11. . . . Berlandièri Riparia 420 A ......... Berlandièri Riparia 34 E............. Aramon Rupestris Gauzin n° 1

39 154 269 789 44

2.962 1.424 232

9.293

24.333 mètres

Le Riparia Rupestris 3309 à cette époque tenait la tête des porte- greffes utilisés. La reconstitution par la greffe commençait surtout dans les crus secondaires de la vallée de la Marne où les doses de calcaire conte­ nues dans le sol n’étaient pas très élevées. Les hybrides de Berlandièri pré­ sentaient des difficultés de reprises à la greffe bouture que la stratification en chambre chaude devait plus tard permettre de résoudre. En même temps que se poursuivait ce premier essai officiel de pépi­ nières départementales, la maison MOËT & CHA.NDON créait en différents points du vignoble, notamment dans les coteaux d’Hautvillers, des planta­ tions de pieds mères qui devaient fournir à son établissement de Viticulture d’EPERNAY, les sarments de porte-greffes nécessaires au greffage. Les concours de greffage s’organisaient partout. Les vignes d’expé­ riences multipliaient les essais de porte-greffes et de tailles. Les difficultés pratiques que présentait la culture des porte-greffes en Champagne, et que nous exposons dans un article en annexe à ce chapitre, amenèrent, dès que la circulation des sarments de vigne fût autorisée, l’Association Viticole à grouper les besoins des Syndicats viticoles et à s’assurer la production de champs de pieds mères dans le Midi de la France en contrôlant de son mieux l’état sanitaire et l’authenticité de ces champs. Ainsi s’organisait l’approvisionnement en porte-greffes d’une qualité et

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