1951 Le Vignoble et le Vin de Champagne by Georges Chappaz

LE VIGNOBLE ET LE VIN DE CHAMPAGNE

l’Antliracnose déformante, à la Panachure (L. RAVAZ), à l’Arriciamento (L. PETRI), au Roncet de Sicile ». Puis dans le même article, M. BRANAS « affirme que la dégénérescence de la vigne, alias court-noué vrai ou court- noué (S) de G. ARNAUD, n’a absolument rien de commun avec les maladies suivantes... », et l’auteur cite : la Maladie des Vignes de l’Ile d’Oléron, le Chabot, le Roncet, l’Aubernage, le Mal Néro, la gommose bacillaire, les gelées de printemps ».

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Sarments atteints par le Court-noué.

Dans une note présentée à l’Académie d’Agriculture en 1938, MOREAU et VINET admettaient aussi la diversité des causes. « Il est surprenant, écrivaient-ils, que des causes aussi différentes que celles auxquelles on attribue le court-noué de la vigne aboutissent toutes à un ensemble de symptômes qui sont, avec quelques variantes, toujours les mêmes : nœuds des sarments rapprochés, état végétatif buissonnant, feuilles petites, fructification réduite ou absente. Et cependant, il est indé­ niable que le court-noué puisse tenir, suivant le cas, soit au sol, soit à l’atmosphère, soit à la production exagérée d’une jeune plantation, etc..., ou bien à l’envahissement des racines par des Mycorhizes (Rives), du tronc français par l’Esca (VIALA), du tronc américain par le Purailus Médullae (V1ALA et MARSAIS), des feuilles par l’Acariose (FAES, BURNAT et JACQUARD). Enfin, pour entendre tous les sons de cloche, il nous paraît intéressant

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